jeudi 14 juin 2012

Ciao l'Asie!

J'ai fait mon checkout de l'hotel a midi.  Mon avion est ce soir a 2h40 du matin...

C'est beaucoup d'heures a perdre dans Bangkok. 

Je suis restee dans ma chambre jusqu'a midi, j'ai pacte et re-pacte mes affaires.  Mon sac est lourd et il n'y a plus de place dedans.  J'ai achete trop de pate de curry je pense...

Ensuite, je me suis rendue sur Kao San Road,

J'ai achete:

- Une robe avec un elephant dessus (depuis mon arrivee en Thailande que je veux un truc avec un elephant dessus).

- Quatre paires de fausses Ray Ban (histoire de pouvoir les "matcher" avec ce que je porte.  Je sais... c'est beaucoup quatre, mais ca m'a coute environ 22$ pour quatre paires)

- Un bikini dont je n'avais pas besoin (oui, mais il etait tellement pas cher (7$)!)

- Un polar con, mais facile a lire (20 heures d'avion a venir et peu de sommeil)

J'ai mange un soupe aux legumes, en regardant passer les gens sur Kao San Road et j'ai change de cafe.  J'ai bu un coke, un "lemon shake", et finalement une biere en regardant encore passer les gens sur Kao San Road. 

Je me suis fait couper la frange.

J'ai eu le temps de me dire que je n'avais plus envie de partir, puis je suis allee dans une toilette degueulasse, et je me suis dit qu'il etait temps que je parte...

Et la ben, je suis revenue a mon hotel pour prendre une derniere douche et me changer avant de partir.  Faut que je re-repacte mes affaires... Je ne realise pas encore que je m'en vais. 

C'est bizarre...  Il y a une semaine j'etais vraiment prete...  La je sais plus.  Plus trop envie de revenir dans mon quotidien, de me chercher une job et de faire mon lavage...  Ca fait plus de trois mois que je voyage...  J'ai de la misere a m'imaginer toute seule chez moi a laver mon plancher...

En meme temps, Montreal me manque, meme si je ne sais plus dans quel etat est ma ville! Je m'ennuie de mes amis, de ma famille, de manger du fromage avec du bon pain, de boire du vin, , de cuisiner, de dormir dans mon lit, de niaiser sur mon iPad, de regarder un film sur mon divan, de prendre mon chat dans mes bras, de prendre une douche sans gougoune, de prendre un verre sur mon balcon, de mettre des jeans, d'arreter de perdre mes affaires (j'ai perdu pleins d'affaires, je sais pas comment j'ai fait...).

Je m'ennuie de l'odeur de mon appartement, du craquement du plancher de bois franc, du son des tamtams le dimanche, du ronronnement rassurant de mon frigidaire (heeeuuu....  ben oui!).

L'Asie, c'est un autre monde.  Ca va me prendre quelques temps pour "processer" ce que j'y ai vu.  C'est comme une grosse claque dans la face, comme une douche d'eau froide.  Ca change ta perspective et ta maniere de penser, je suis la meme, mais pas la meme.

Je reviendrai dans cette partie du monde, je sais pas quand, mais j'ai pas fini avec toi Asie!

Sawadee kaaaa!

Miss Anne "Same, same, but different!"
 





Hong kong... Bangkok et la plage!

Hong Kong, Causaway Bay
J'ai laissé Keith à Bangkok et j'ai pris un avion vers Hong Kong. J'ai aimé Hong Kong. J'ai aimé ses immeubles, ses trams, ses autobus à deux étages. J'ai aimé les centaines de néons qui illuminent la rue.

J'ai aimé marcher dans les rues, prendre le traversier, me promener dans les parcs. J'ai aimé le musée d'histoire, j'y ai compris bien des choses, j'ai surtout compris que Hong Kong a beau appartenir à la Chine, ce n'est surtout pas la Chine...

Les habitants de Hong Kong ne sont pas des chinois et parlent de la Chine comme d'un pays lointain. Hong Kong fonctionne selon ses propres règles, et ce pour encore 35 ans. La Chine s'est engagée a laisser à Hong Kong une presque pleine autonomie jusqu'en 2047.

Hong Kong c'est des boutiques d'electronique et de vêtements de marques partout, des bijouteries ouvertes à minuit, des restaurants cantonnais, des magasins de médecine traditionelle chinoise avec toutes sortes d'affaires bizarres en voix d'instinction.
Bangkok, pres de Victory Monument

Je suis partie de Hong Kong et je suis revenue à Bangkok.

J'ai aimé Bangkok aussi... J'ai aimé ses odeurs de nourriture partout, son Skytrain qui permet de se déplacer en voyant toute la ville, ses taxis de toutes les couleurs, sa saleté, sa chaleur, ses heures de pointe, le son des sifflets des policiers, ses affiches lumineuses.

Il y a du monde, partout, tout le temps, à n'importe quelle heure de la nuit, du monde qui mangent, qui vendent des étuits pour iPhone et des sous vêtements, des "ladies boys" qui se regardent dans le miroir et ajustent leur minijupes,

Puis il y a les laissés pour compte les handicapés, les pauvres, les vieux et les laids, ceux qui ont brulés dans un accident, ceux qui ont des déformations à la "elephant man".

J'ai vu une femme defigurée, j'en ai fait des cauchemars. Les journées d'après, je changeais de chemin pour ne pas la voir. Pauvre femme, son visage était effrayant. J'aurais dû lui donner un peu d'argent. J'ai pas osé, j'ai eu peur et je suis pas fière.

Ensuite, j'ai pris une pause de grande ville, j'ai pris un train, un autobus et un bateau, je suis descendue dans les îles sur le bord de la mer, a Ko Phagan. Je me suis reposée en regardant l'horizon.

J'ai marché dans l'eau et j'ai vu plein de petits poissons et de crabes qui se sauvaient. L'eau était trop chaude, chaude comme celle d'un bain. J'ai bu un Daikiri aux fraises.

Koh Phagan, Thong Sala
Puis, j'ai dit aurevoir à Keith, mon compagnon de voyage qui habitait dans un resort pas trop loin du mien et je suis revenue à Bangkok.

Je prends l'avion demain, je rentre à la maison après plus de trois mois de cavale.

Pour ma dernière nuit, je me suis loué une super chambre avec une piscine et une télé (wow!). J'ai un immense lit, j'ai répendue mes affaires partout dans la chambre, je me suis promenée en sous-vêtements, je joue avec la télécommande de la télé toutes les deux minutes, ça fait du bien de sortir des dortoirs!

Ça va être bon de revenir à la maison... Ça va être difficile aussi...

mardi 5 juin 2012

Des temples, des temples, pis une traque...

Après Singapour, je suis allée rejoindre Keith (avec qui j'ai vu Angkor) à Sukhothaï. On y a vu des temples.

Ensuite, on est descendu à Ayutaya. On a encore vu des temples.

 Puis, on s'est rendu à Kanchanaburi dans la région de la rivière Kwaï.

Petit cours d'histoire:
Durant la 2e guerre mondiale, les japonnais avaient le projet d'envahir l'Inde. Après avoir envahi l'Indonésie, et la Malaysie, ils se sont négociés un droit de passage en Thaïlande, histoire de gagner la Birmanie, pour ensuite entrer en Inde.

Ils ont eu besoin d'une infrastructure pour transporter vivres et munitions. Ils ont donc eu l'idée de construire un chemin de fer de 415 km, partant de Bangkok, jusqu'en Birmanie.

Le problème, c'est que construire un chemin de fer, ça prend du temps, trop de temps pour la durée d'une guerre.

La solution, faire travailler des prisonniers de guerre (90 000, en majorite hollandais, australiens et anglais) et du cheap labour asiatique (250 000), jours et nuits, sans machinerie, dans des conditions atroces.

Sur 330 000 travailleurs, plus du tiers ont perdu la vie (accident, malnutrition, exécution sommaire, maladie, etc).

Les 415 km ont été complétés en un an et demi.

Après la guerre, les thaïlandais ont racheté le chemin de fer aux japonnais. Aujourd'hui encore, des trains locaux circulent sur cette track.

Les thaïs appellent ce chemin de fer "Death Railway".
Death Railway


Proche de Kanchanaburi, il est possible d'aller visiter certaines parties du "Death Railway". Je suis allée visiter le passage qu'ils appellent "Hellfire Pass".
Hellfire Pass

Ils ont fait passé la traque au milieu d'une montagne, ça a pris trois mois.

J'ai marché entre les deux parois de la montagne, coupée à coups de pioches, de dynamite, de violence, de malnutrition et de choléra. C'est très impressionnant et très triste aussi.

Ensuite, on a pris un train et on a traversé le pont de la rivière Kwai. C'etait un vieux train avec les fenêtres ouvertes qui mêle les cheveux, un train qui fait du bruit et qui brasse un peu. Malgré les paysages magnifiques, il m'était difficile d'oublier que dans ces mêmes lieux, hommes et femmes avaient laissé leur vie en construisant ces rails. Ça nous a pris environ deux heures pour faire les 80 km qui nous séparaient de Kanchanaburi.

Ça a amené la réflexion suivante:

Les pyramides d'Égypte, Palenque, Angkor, la grande muraille de Chine, ont probablement été construits dans des conditions similaires...  C'est peut-être l'âme de ces hommes qui font de ces monuments quelque chose d'aussi grand, qui font que dans ces murs on s'y sent différent.

En tout cas moi, je m'y sens différente...

Miss Anne


lundi 28 mai 2012

Voyager longtemps

Voyager longtemps, ça te demande de faire des choses que tu ne ferais pas normalement. C'est aller au bout de tes limites, au bout de ta tolérance, de ta fatigue et de ta patience.

Voyager longtemps, c'est accepter d'être sale et d'être laid. C'est accepter de n'être jamais à ton meilleur. Chaque matin, je me réveille et la première chose que je fais, c'est de sentir mon T-shirt de la veille. Si il ne pue pas, ça veut dire que je peux le mettre encore... Je porte mes T-shirts 4 jours ou plus... Mes pantalons, c'est encore pire... Ça sent moins vite! Il y a des fois où j'ai du mettre mes sous-vêtements à l'envers, faute d'en avoir des propres... De cette façon là, avec 3 culottes, tu peux faire 6 jours.

Voyager longtemps, c'est accepter de manger des choses que tu ne sais pas... Manger des choses différentes chaque jours, dans toutes sortes de conditions. Manger en marchant, assis sur un petit banc ou dans l'autobus. Accepter de ne pas savoir dans quelle condition ça a été préparé, accepter que parfois, il n'y a pas d'eau pour te laver les mains et donc, pas d'eau pour laver celles de la madame qui te vend une salade de papaye sur le coin de la rue.

Voyager longtemps, c'est accepter de dormir avec n'importe qui. Je me suis rendue compte que je préfèrais de loin dormir dans un dortoir de gars, qu'un dortoir de filles... Une fille, ça passe son temps à pacter ses affaires, à jouer avec des sacs de plastique, à chercher tel ou tel produit dans son immense sac à dos. Un gars, ça rentre ça enlève ses souliers et ça se couche. Des fois ça ronfle, mais avec des bouchons dans les oreilles, je m'en sors bien...

Voyager longtemps, c'est accepter que des gens que tu ne connais pas voient tes travers... Avoir la diarrhée et aller aux toilettes dans un dortoir à 5h du matin alors qu'il n'y a pas un son, c'est partager une grande intimité avec des gens que tu ne connais pas... Tu te consoles en te disant que tu ne les reverras plus jamais, mais tu sais qu'ils se rappelleront de toi pour ça...

On a tous les mêmes tiques, les mêmes "cravings", les mêmes envies. Quand tu commandes autre chose que de la bouffe locale, en général, tu es déçu. La sauce de la pizza est trop sucrée, il n'y a pas de fromage sur tes pâtes, la viande de ton hamburger est douteuse, le fromage de ton sandwich est du fromage plastique... Pas de l'émental. Comme c'est insatisfaisant, le "craving" ne disparait pas, il grandit.

Avec Keith, renontré à Hoi An au Vietnam, nous avons réalisé que l'essentiel de nos conversations portait sur la bouffe, particulièrement celle à laquelle nous n'avions pas accès.

Avant hier, Nous avons trouvé un marché qui vendait du fromage. Nous avons fébrilement acheté deux morceaux à des prix exhorbitants et une boîte de biscuits soda. Il fallait nous voir déballer le tout avec avidité. Puis il fallait voir la déception sur nos visages en croquant dans du fromage ordinaire... Très ordinaire.

Notre "craving" n'a pas disparu, il a grandi.

Une salade tex mex.  Le seul craving satisfaisant que j'ai eu a date...

En Thaïlande et ailleurs en Asie, il y a une chaîne qui s'appelle 7/11. C'est l'équivalent d'un dépanneur. TOUS les 7/11 sont faits de la même manière. Ils font le bonheur des touristes...

On y trouve de tout... Des produits ménagers, de l'eau, des biscuits, des hamburgers, des crayons, du shampoing et de la bière pas chère... Mais le plus utile, c'est l'air climatisé.

Quand il fait très chaud, il m'arrive de rentrer au 7/11 juste pour me rafraîchir. J'ouvre les frigidaires, je compare les prix des bouteilles d'eau et je les referme...et on fait tous ça.

C'est aussi l'endroit pour obtenir du change pour un gros billet. Tu achètes une bouteille d'eau à 6 baths avec un billet de 1000 baths... Tu tends ton gros billet avec un sourire coupable, tsé, un p'tit air innocent... et on fait tous ça...



Plus je parle à des voyageurs, plus je me rend compte de nos manies. On a tous mangé un McDonald avec un plaisir coupable à un moment donné, on a tous acheté des copies de lunettes Ray Ban, on a tous eu les mêmes scams, remarqué les mêmes prostituées, refusé d'embarquer dans des taxis douteux, payé des túk túks trop chers en le sachant, envoyé des boîtes de stock à la maison, porté du linge vraiment sale, pué dans un train ou un autobus, pris des douches froides en trouvant l'eau trop chaude, apprécié l'odeur forte du détergent dans nos vêtements, ramassé les dégats causés par une bouteille de shampoing qui a coulé dans nos bagages, on s'est tous effondré sur un lit de dortoir surclimatisé en soupirant de bonheur.

Voyager longtemps, c'est réaliser et accepter que tu n'es pas une exception et que tu agis comme tous les touristes du monde entier. Tu as beau être gentil, pour un local tu restes un touriste, avec ses bons et ses mauvais côtés...

À bientôt,

Miss Anne






dimanche 20 mai 2012

Singapour ou la ville des interdits






J'ai quitté les éléphants, les chiens, les buffles et les chats. Je suis descendue à Bangkok en train et je me suis envolée vers Singapour.

On peut dire que je suis passée de "l'authentique animal" au monde du "paraître humain" (si il reste un peu d'humanité dans cette ville, j'en suis pas certaine).

Singapour est une ville parfaite. C'est propre, c'est beau, c'est sécuritaire, c'est facile. Ça clinque, ça brille et ça sent l'argent... Pas le p'tit argent, le GROS argent.

Gucci, Armani, Chanel, Vutton, Cartier se succèdent sur Orchard Rd, c'est le paradis du magazinage, là où toutes se promènent en talons hauts et en minijupe, arborant fièrement cartes de crédit et clé de voiture de luxe.

Je suis certaine qu'il n'y a pas de coquerelle à Singapour. Si il y en a, elles ont des yeux de diamant et elles sont signées Mont Blanc.

Et tout le monde marche droit. Tout ce qui dévit est dûrement réprimé, à coup de billets de banque ou de peine de mort.

Interdit de mâcher de la gomme.

Interdit de boire ou de manger dans le métro.

Interdit de jeter un papier par terre.

Interdit d'être homosexuel.

Interdit de ne pas flusher ta toilette dans un lieu publique.

Interdit de pisser dans un ascenseur (sans farce!).

Interdit de transporter des jack fruits dans le métro (parce que c'est un fruit qui sent les vidanges).

En d'autres mots, interdit d'être imparfait. À Singapour tout le monde est courtois, tout le monde traverse aux intersections, tout le monde est honnête, lucide, bien habillé, avec une voiture propre, des enfants sages, un mari fidèle, de l'eau du robinet que tu peux boire. Personne ne crache, personne ne crie, personne n'est saoul, personne ne klaxonne, personne ne fait de bruit.

Singapour est une belle ville sans réel caractère... Il faut dire que j'aime quand ça dépasse, quand c'est un peu sale, un peu croche.

C'était super d'être là-bas pour 3 jours. Et c'était magique de revenir à Bangkok, énorme ville pleine de caractère, de pollution et d'émotions, énorme ville habitée par des humains, des chats abandonnés, des rats, des handicapés, des pauvres. Une vraie ville, avec sa bouffe de rue, ses scams, ses taxis malhonnêtes, ses voleurs, ses personnages.

Bref, je suis contente d'avoir vu Singapour...et j'étais contente d'en sortir...

À bientôt,

Miss Anne






dimanche 13 mai 2012

Le plastique réconfortant du p'tit Ziploc

Je me suis réveillée à 6h ce matin. Une idée a traversé mon esprit brumeux...

"Mon passeport, il est où donc? Me semble que ça fait longtemps que je l'ai pas vu..."

Shit!

Ça fait une semaine que je cours dans la campagne, que je charrie de la marde, que je coupe du maïs, et que je carresse des éléphants. Mon passeport, il peut être noyé dans la gadoue, tombé sur un plancher de toilette, oublié dans ma chambre, déchiqueté par les crocs agressives d'un chien, vendu à un réfugié birman, ou quelques parts entre deux bancs d'autobus.

Toutes ces images se bousculent dans ma tête, mêlées à celles des portes du consulat canadien de Chiang Mai, de mon avion manqué pour Singapour que je dois prendre dans deux jours et des colones de chiffres qui s'aditionnent parce que je reste sur le territoire thaïlandais, malgré mon visa qui expire.

Bref, je panique, en silence, couchée dans mon dortoir.

Je peux pas restée comme ça, j'hyperventile... J'ai sorti tout mon stock du dortoir. J'ai épluché chaque sac, chaque poche.

Puis j'ai senti le plastique réconfortant du p'tit ziploc dans lequel je l'avais mis...

Ouf! Ouf! Ouf!

J'ai respiré et j'ai souri. Fin de la panique.

Je vais passer une belle journée!

Miss Anne





jeudi 10 mai 2012

Lek

Si le Nature Elephant Park existe, c'est grâce à Lek.

Lek est toute petite (d'ailleur Lek signifie "petite" en thaï), elle est dans la quarantaine et a décidé de consacrer sa vie aux éléphants. C'est la fondatrice du camp.

C'est la voix des éléphants en Thaïlande. Et je pense qu'elle doit crier très très fort, au moins aussi fort qu'un éléphant fâché.

Il faut la voir, elle a l'air d'une fourmis à côté de ses éléphants, elle fait ce qu'elle veut avec eux. Elle les entraîne à ne plus craindre les hommes, à faire confiance à nouveau. Ça prend de la patience et beaucoup d'amour.

Quand Lek entre dans une pièce, elle est suivie de 5 ou 6 chiens (qu'elle a aussi sauvés). Quand Lek sort de la pièce, les chiens sortent de la pièce avec elle, et ils n'ont pas été dressés pour ça.

J'ai rarement vu quelqu'un d'aussi beau. Elle fait partie des gens qui changent le monde pour le mieux. Elle sauve tout ce qui bouge, des éléphants aux écureuils, et ce, avec la même attention. Dans un pays où les animaux n'ont aucun droit, elle se tient debout pour les éléphants, elle se tient debout et grandit de plus en plus jusqu'à devenir une géante dans un corps de puce.

Ça m'inspire et ça m'émeut...

Ciao!

Miss Anne