San Cristobal de Las Casas

Première journée.

Je me suis fait réveillée par des pétards. On dit qu,ils éloignent les mauvais esprits. Alors Bang Bang Bang au petit matin et toute la journée. Je suis la seule qui fait le saut, les mexicains ne les entendent plus. J,ai parressé un peu, jusqu,à 9hrs... Je suis en vacances quand même!

Première bonne nouvelle, ma valise arrive alors que je suis en train de déjeuner. Youppi ! J,ai récupéré mon sac. En l,ouvrant, j,ai une impression de luxe que je savoure... Je me demandais comment j,allais faire pour fonctionner avec le peu que j,avais... Maintenant que j,ai une serviette et de la soie dentaire, je me sens prête à tout!

Première activité, le musée Na Bolom. Je marche avec le sourire aux lèvres. Il ne fait pas chaud, c,est encore le matin et les nuits sont fraîches dans les montagnes. J,arrive au musée. C,est un musée qui parle des indigènes Lacandons, une tribu qui vit dans la forêt, dont il reste environ 500 individus. Ils ont des bizares de têtes. Ils ont vécu sans le moindre contact avec le monde extérieur jusqu,en 1950. Ils ont des visages inquiétants et des rites étranges...

Aprés avoir acheté un figurine de bois beaucoup trop chère, je me suis dirigée vers le Mercado. Un grand marché avec beaucoup de monde et pas de touriste. Il y a des montagnes de tomates, des poulets morts et vivants, on peut acheter de tout, des souliers, des DVD, des épices. J,ai pas eu le courage de demander le prix d,un coq... J,aurais dû... Ça sentait le poisson frais et moins frais, les tortillas et la cannelle, ça sentait la mouche et la viande avariée, le cuir et les fleurs fraîches. Je me suis promené dans les étals, j,ai acheté des épices que je vais essayer de ramener.

Aprés, j,ai continué à marcher. Je suis allée voir la catédrale, j,ai acheté plein de trucs inutiles vendus par des enfants. (Luce, j,ai acheté une nappe pour le chalet...).

San Cristobal est une ville fabuleuse, les gens sont d,une gentillesse incroyable. Je massacre l,espagnol à chaque moment et ils me comprennent pareil... Je réussie à avoir ce que je veux, même si je ne sais pas toujours ce que c,est...

À l,auberge, il y a un groupe d,argentins qui ont l,air bien sympatiques. Mais la barrière de la langue est toujours là et entrer en communication avec eux est difficile, une fois qu,on a fait le tour des questions d,usage...

Ce soir, je vais aller souper quelque part, et je veux me taper un bon Margarita, histoire de me sentir en vacances...

Si c,est ça le Mexique, je pense que j,aime ça...

Ana-Matilde